J’adore l’aube ...
2. dans le rose
Il faut en avoir peut-être envie, mettre le réveil si tôt, se faire couler un café vite fait et zou ! c’est parti dans le noir. Depuis deux ans, je suis tombé amoureux de l’aube et de son choeur. Les matins de printemps, quelques dizaines de minutes avant le lever du Soleil, les oiseaux se mettent à chanter les uns après les autres pour finir dans un chorus total et un magnifique brouhaha dans le rose du ciel.
Quelle joie !
De retour chez moi, la journée peut recommencer. Mine de rien, seules quelques traces de terre sur le bas de mon pantalon me trahissent.
1... comme l'oiseau
L’été dernier, j’étais en route vers le festival Setu en Bretagne. J’écoutais la radio en passant à Trégunc, village de vacances de mon enfance. Ils parlaient d’un poème d’Emily Dickinson. Je l’aimais aussitôt et m’y senti tellement bien.
« Not knowing when the Dawn will come,
I open every Door,
Or has it Feathers; like a Bird,
Or Billows, like a Shore »
J’ai gardé ces lignes avec moi, pour le festival.
Et le dimanche, à l’aube, c’est avec cet air, accompagné de clapotis de vagues et de chants d’oiseaux, que je réveilla les spectateurs blottis dans leurs tentes, tout en prenant le temps de leur laisser, devant chaque fermeture éclair, un coquillage sur une plume.
LES EMPREINTES n'est pas un album fini et ne le sera jamais. Il est toujours en mouvement, vivant. Cet ensemble d'idées légères est voué à changer, augmenter ou diminuer. Chaque chanson peut évoluer, disparaitre et revenir.
1. Le Noir
2. Le Ruisseau
3. Le Pic
4. Le Noir featuring Pierre Marolleau
1. Orage, moto, fin du monde et 4G
2. L'animal sauvage
Enregistrements de l'océan (Ciboure) à la source (col de Lizarrieta/Sare) en remontant les affluents de la Nivelle.
Les prises de son ont toujours été faites du point de vue de l'eau.
1. Entre deux autres choses
2. Les aiguilles à tricoter
3. Se grouiller grouiller
4. Presque 9h
5. Je n'ai plus du tout envie de tourner le volant
A partir de la cassette "Ortziken N°1" sortie chez Elkar en 1976.
Txalaparta, Bertsularia, Txitu retravaillés avec Supercollider
1. Hogaita lau Bat
2. Beak
3. Mihi labana
4. Hogeita lau Bi
1. Les miettes
2. La la la
3. L'échos des os
Dans un premier temps, j'ai voulu enregistrer mon souffle. Je voulais que la source soit la plus simple possible. J’ai testé mon souffle brut puis des sifflements et des ocarinas ou d’autres flûtes réalisées par l’Atelier dans l’Ombre ou moi-même en terre plus ou moins cuite. J’ai alors comparé mes capacités naturelles avec celles que j’aurai avec l’aide d’un ordinateur.
Ensuite, j’ai filmé l’activité du vent, du souffle infini sur les arbres, les animaux et superposer le son de mon propre coffre à ses images.
Souffler dans la terre ferait du vent.